Frangines – on ne parlera pas de la guerre d’Algérie est un seule en scène qui raconte l’histoire d’une amitié entre deux « frangines» qui ne sont pas du même sang, qui se sont choisies. Les parents de l’une étaient Algériens, les parents de l’autre étaient Français.
Elles ont toujours parlé du présent, jamais du passé, très peu de leurs familles, de leur l’enfance, ni de la Guerre d’Algérie.
Deux femmes qui veulent s’en sortir et qui se battent pour se construire un regard neuf, loin de celui qu’on veut leur imposer. Elles ont fui l’impossibilité du présent, le chaos et la violence des héritages.
Deux frangines qui se racontent en tu, ou en on, pour convier les gens dans une forme inédite. Parce que cette histoire se partage en direct avec le public, que l’actrice invite – femme comme homme – à devenir une frangine. C’est-à-dire une personne éprise de liberté.
Parce que cette histoire n’est pas que celle de Fatima et Fanny, elle est celle de beaucoup d’autres – passée, présente ou à venir.