Michèle, Ibsen et autres revenants explore la disparition sous toutes ses formes : effacement de soi, de la mémoire et de l’identité. C’est une enquête intime sur l’origine d’une violence disparue.
À travers des entretiens avec sa grand-mère atteinte d’Alzheimer, l’auteur tente de retracer sa vie et de comprendre la brutalité qui a marqué leur relation. Alors que la maladie efface peu à peu les souvenirs et adoucit l’image monstrueuse qu’il s’était construite de sa grand-mère, le spectacle questionne la transmission familiale de la violence : d’où vient-elle ? Peut-elle disparaître, comme les souvenirs s’effacent ? En écho aux Revenants d’Ibsen, la pièce interroge l’héritage invisible des traumatismes et la possibilité de réconciliation face à l’oubli.
Avec Romain Gy, Nans Mérieux
Texte et mise en scène : Nans Mérieux
Création Lumière, vidéo : Edith Biscaro
Dramaturgie : Eve Grosset-Bourbange
Soutiens : Nouveau théâtre de l’Atalante, La fonderie du Mans, Studio Théâtre de Vitry, L’espace Mimont