Maïa, première actrice androïde dotée d’une IA, reçoit un prix d’interprétation dans un festival de film. Onde de choc. Bronca, haine, agression, les un·es sont au bord de la nausée tandis que d’autres ne jurent que par l’audace et la nouveauté. L’art est-il la dernière frontière entre le genre Humain et la machine ?

Ces représentations incluent une expérimentation : la captation des émotions de volontaires dans le public à l’aide de bracelets Affectiva.
Un partenariat Art et Science a été conçu entre la Compagnie Io et deux chercheureuses en Intelligence artificielle du Laboratoire Interdisciplinaire des Sciences du Numérique commun à l’Université Paris-Saclay, le CNRS, Inria et CentraleSupélec. – Nicolas Sabouret, directeur de la Graduate School Informatique et Sciences du numérique de l’Université Paris-Saclay, Céline Clavel, maîtresse de conférences HDR en psychologie sociale et cognitive –
Ce partenariat nourrit création artistique et recherche scientifique à travers l’étude et la restitution des réactions émotionnelles de spectateurs volontaires captées à l’aide de bracelets et d’une caméra thermique lors des représentations.
Un débat ouvert à tout public aura lieu à l’issue de la représentation du 7 mars avec l’auteur, les artistes et les chercheurs en Intelligence Artificielle.

Avec Valérie Diome, Cyril Hériard-Dubreuil
Mise en scène, direction artistique : Cécile Cotté, d’après un texte de Ian Soliane
Chercheur·euses : Nicolas Sabouret, Céline Clavel
Scénographie : Emma Depoid, assistée de Eleonore Pease
Création lumière : Tracy Eck
Conception sonore : Jean Galmiche
Régie générale : Antoine Gautier