NICOLE MIQUEL

« Je suis entrée en photographie comme on rentre en discipline. Ce médium m’a permis d’acquérir ce qui me manquait  : une attention, une minutie, une patience, un désir d’achèvement dans ce que j’entreprenais et une narration plus sensible, plus immédiate de ce que percevait ma pensée.

L’idée de l’écriture par la lumière et l’instantané du déclenchement d’un moment qui n’existera plus ont été mes moteurs et ont guidé toutes les séries que j’ai élaboré.

Après un long apprentissage avec pour maîtres les grands auteurs de la Photographie Classique, j’ai entamé un travail de recherches autour de la trace, la mémoire et l’empreinte.

Je me suis frottée à tous les genres de la photographie, du reportage politique à l’illustration d’écrits d’auteurs, de portraits d’artistes au travail à l’abstraction de la matière dont est fait la Nature.
La photographie humaniste reste mon domaine de prédilection à travers l’extraordinaire de l’ordinaire. »