Ibou, clandestin malien, vient de sauter la barrière : il est accroché au train d’atterrissage d’un Airbus A320 en partance pour Paris. A 9000 mètres d’altitude, Ibou nous dit son odyssée. Ses espoirs. Son Europe. Son Amélie Poulain. L’idée folle qui a germé dans son esprit : celle de s’accrocher au ventre d’un avion. A quelques mètres de là : son cadavre, seize heures plus tard, posé sur un lit de morgue dans une salle de l’Institut médico-légal de Paris. A mesure qu’Ibou parle, son corps est autopsié. Un sujet brûlant d’actualité, traité avec une gravité qui n’interdit pas l’humour.
Rencontre avec l’équipe artistique du projet théâtral Bamako-Paris et lecture d’extraits de la pièce
Le texte a reçu l’aide à la création du Centre National du Théâtre /Pièce soutenue par l’Association Beaumarchais / SACD/ Avec la participation artistique du Jeune Théâtre National/ Avec le soutien de l’Anis gras, le lieu de l’autre (résidence de création janvier 2019)
