“Depuis longtemps je cherchais un texte qui me permette de parler de là d’où je viens, de mon milieu social et familial. FRANGINES – on ne parlera pas de la Guerre d’Algérie est un magnifique cadeau, car le texte parle de la liberté. Fanny Mentré, ma sœur de cœur et de théâtre, sait transcender les histoires.
Et elle sait aussi parler de la beauté de ce qui ne peut pas être résolu et qui ne pourra pas être résolu.
FRANGINES raconte notre histoire, deux femmes qui veulent s’en sortir et qui se battent pour se construire un regard neuf, loin de celui qu’on veut leur imposer. Elle est notre histoire mais aussi celle de beaucoup d’entre nous aujourd’hui.
La pièce va bien au-delà du récit intime, c’est un solo de théâtre où le « moi je », est bousculé, chahuté, oublié pour faire place à un dialogue en partage avec le public. Je veux inviter chaque spectatrice, chaque spectateur à entrer dans « la cuisine », à plonger dans l’histoire d’une sororité et, au-delà, à chercher le « on » qui résonne en chacune et chacun. Cette cuisine est aussi traversée par la présence des mères, des pères, elle est hantée par le poids de la transmission, et l’empreinte des guerres sur la vie intime. Il est question des traumatismes et des joies des décennies successives et, de fait, de notre présent.” – Fatima Soualhia-Manet
FRANGINES (on ne parlera pas de la guerre d’Algérie)Libre Parole Compagnie