Je venais voir la merCie Seizième étage

C’est l’histoire d’un retour.

Un homme revient dans une ville de bord de mer, revient à une maison qu’il a connue, et parle à une femme qu’il a connue. Il lui parle, depuis le seuil de la maison, et elle ne répond pas.

Il l’a aimée, a partagé sa vie, élevé avec elle son fils, son fils à elle, Matisse. Puis il a fui.

Il parle d’abord de tout et de rien, pour ne pas raconter ce qui a provoqué sa douleur, son départ, son errance ; il voudrait expliquer ses erreurs, les réparer, mais il est si difficile de s’amender. Ce qui bouillonnait sous la surface du bonheur, c’était l’enfance difficile, la violence et le désamour du père, la peur de reproduire les mauvais gestes. Mais qu’est-ce qu’on transmet quand on refuse son propre héritage ?

Petit à petit, se révèle l’histoire d’un cheminement vers soi, nécessaire pour commencer à vivre.

Il pleut. Sur le seuil des souvenirs d’avant, les visages ressurgissent. Il pleut. Il demande une serviette. Il aurait tellement plus à dire, mais comment ? Dans quel ordre ? Il voudrait dire pourquoi, expliquer sa fuite, expliquer l’impossible. Il pleut.

Distribution

Texte : Nicolas Girard-Michelotti
Mise en scène et conception scénographique Nicolas Petisoff
Jeu :  Hervé Rey
Création vidéo : Victor-Hadrien
Création musicale et sonore : John M. Warts
Création lumière : Pierre-Émile Soulié
Dispositif scénographique et construction : François Aubry, dit Moustache assisté de Félix Lhomann
Régie : Moira Dalant
Régie lumière : Pierre-Emile Soulié

Production : Seizième étage
Coproduction : CPPC – L’Aire Libre Saint-Jacques-de-la-Lande
Soutiens : Les Plateaux Sauvages, Ministère de la Culture – DRAC Hauts-de-France, d’Anis Gras – le lieu de l’Autre, de la Maison du Théâtre d’Amiens, ADAMI

Production exécutive et diffusion Fabriqué à Belleville – FàB