Jean Zay fut l’une des figures emblématiques du Front Populaire, ministre de l’Education nationale et des Beaux-Arts de 1936 à 1940, emprisonné par Vichy pendant la guerre et assassiné par la Milice le 20 juin 1944. Son récit de captivité nous apporte un éclairage saisissant sur son époque et ses correspondances avec la nôtre, sur son action visionnaire et le tragique de son destin. En nous contant le dernier voyage d’une conscience exemplaire, n’ayant de cesse de lutter pour sa dignité et pour l’expression de la vérité, il nous permet de croire en la possible vertu de l’homme politique et de l’homme tout court, cette merveilleuse cohérence dont nous manquons tant aujourd’hui. Une formidable leçon de présence au monde.
Adaptation et Jeu : Xavier Béja – Mise en scène : Michel Cochet – Vidéo : Dominique Aru – Lumières : Charly Thicot – Création musicale : Alvaro Bello – Scénographie, costumes : Philippe Varache – Collaboration artistique : Sylvie Gravagna
Soutien : Adami déclencheur, Spedidam, Licra, Rue du Conservatoire, Théâtre de Saint-Maur