La sorcière hante nos imaginaires depuis l’enfance.
Tantôt laide et terrifiante, tantôt sublime et toute- puissante, elle incarne tous les mystères et peut-être avant tout une liberté d’être, une transgression du rôle généralement laissé à la femme dans l’inconscient collectif. Quelle que soit la manière dont on la perçoit, elle représente l’incontrôlable qui inquiète et les puissances vertigineuses de la nature.
C’est pour cette raison qu’on lui attribua les catastrophes qui affectaient l’humanité et que les bûchers de la Renaissance marchèrent à plein régime… Elle est aujourd’hui réhabilitée grâce à un intérêt croissant pour le chamanisme et l’éclairage écoféministe qui a vu dans la sorcière le symbole du féminin terrestre et de l’humain saccagé, exploité, dominé.
L’artiste Julia Litvine réunit une quarantaine d’artistes autour de cet archétype polysémique, leur proposant de s’approprier le sujet sous l’angle qui leur parlerait le plus.
SorcièresJulia Litvine et invité·es