L’Établissement public territorial Grand-Orly Seine Bièvre gère de nombreux équipements et services à la population, dont 6 lieux uniques: Maison de banlieue et de l’architecture (Athis- Mons), Le lavoir numérique (Gentilly), École et Espace d’Art Contemporain Camille Lambert (Juvisy -sur-Orge), La maison de la photographie Robert Doisneau (Gentilly), Écomusée du Val de Bièvre (Fresnes) et Anis Gras – Le Lieu de l’Autre (Arcueil). Ces lieux permettent aux habitants de découvrir des expositions, s’initier aux pratiques artistiques, rencontrer des artistes, mieux comprendre l’histoire de leurs villes…

Anis Gras – Le Lieu de l’Autre est également un acteur de l’ARC DE L’INNOVATION

Le Lavoir numérique

RÉHABILITATION DES ANCIENS BAINS-DOUCHES PORTE DE GENTILLY : ÉDUCATION À L’IMAGE EN MOUVEMENT ET AUX ÉCRITURES NUMÉRIQUES Afin de dynamiser et de compléter les propositions culturelles présentes sur son territoire, le Grand-Orly Seine Bièvre porte un projet de réhabilitation des anciens bains-douches présents à la Porte de Gentilly.

Objectif : transformer le bâtiment inutilisé en un centre culturel dédié à l’éducation à l’image en mouvement et aux écritures numériques, baptisé « Le Lavoir ».

LIEU DE PRATIQUE, DE CRÉATION, DE FORMATION, DE DIFFUSION ET DE VIE Il sera à la fois un lieu de pratique ouvert à tous les publics (avec une attention particulière donnée aux enfants et aux adolescents), de création via des résidences d’artistes, de formation pour amateurs et professionnels, de diffusion grâce à une salle pouvant accueillir projections et spectacles d’arts numériques, un lieu de vie enfin, avec un café, un pôle jeux vidéo et un hall permettant l’organisation d’expositions.

LUTTER CONTRE LA FRACTURE NUMÉRIQUE ET DÉVELOPPER LES HORIZONS CRÉATIFS Un de ses objectifs sera de lutter contre la fracture numérique, et de développer les horizons créatifs et les pratiques éclairées de tous.

L’ouverture du Lavoir numérique est prévue courant 2019.

Maison de la Photographie Robert Doisneau

UN LIEU : UNE MAISON
UN TERRITOIRE : LA BANLIEUE
ET UN COURANT : LA PHOTOGRAPHIE HUMANISTE

La Maison de la Photographie Robert Doisneau à Gentilly porte le nom que lui a légué le plus célèbre représentant de cette photographie française du 20e siècle, lui-même natif de cette commune voisine de Paris.

Depuis son ouverture en 1996, la Maison Doisneau est un lieu d’expositions temporaires. Elle n’abrite pas l’œuvre du photographe (l’œuvre de Robert Doisneau est gérée par l’Atelier Robert Doisneau www.robert-doisneau.com) mais lui rend hommage en explorant la photographie humaniste dans son histoire et dans ses pratiques actuelles, revisitant cette notion au-delà des frontières, privilégiant le regard, le réel et le documentaire.

Elle présente chaque année 4 expositions monographiques ou thématiques réalisées à partir de fonds historiques, d’œuvres d’auteurs contemporains, d’archives professionnelles ou amateurs. Cette programmation intègre également La photographie à l’école, expérience pédagogique et stupéfiante exposition réalisée par des enfants.

La Maison Doisneau est enfin un lieu de découverte et de partage de la culture photographique, un lieu pour regarder et voir autrement. Elle propose un large programme de visites, d’ateliers et d’activités éducatives à l’attention des différents publics (visiteurs individuels, familles, groupes scolaires, structures de loisirs, personnes en situation de handicap, etc.).

École et espace d’art contemporain Camille Lambert

L’École et espace d’art contemporain Camille Lambert à Juvisy-sur-Orge est à la fois un lieu d’exposition dédié à l’art contemporain et une structure d’enseignement artistique. Il propose chaque année 4 expositions et de nombreux ateliers de pratique artistique.

A l’École d’art Camille Lambert cohabitent des ateliers de type traditionnel et des ateliers nouvelles technologies correspondant aux exigences de la création actuelle dans une volonté de sensibilisation des publics jeunes et adultes aux pratiques artistiques, de les amener à nourrir une réflexion personnelle sur les processus de création, ainsi qu’à formuler une démarche artistique singulière. L’école d’art propose 14 ateliers de pratiques amateurs dirigés par 10 plasticiens-enseignants. Les enfants sont accueillis à partir de 6 ans (CP).

Un lieu dédié à l’art actuel, expositions et soutien à la création: L’Espace d’art contemporain Camille Lambert favorise la présentation de jeunes artistes dans une grande diversité de modes d’expression plastique. Il présente l’art actuel sous son aspect variable et multiple dans une volonté de démocratisation de l’art en confrontant le public aux problématiques contemporaines. L’espace d’art accueille quatre expositions par an d’une durée d’environ 5 semaines chacune auxquelles s’ajoute tous les deux ans une exposition hors les murs : Hors d’œuvres. Lors de cette manifestation les artistes sont invités à investir l’espace privé de jardins du territoire de l’agglomération mis à leur disposition le temps d’un week-end. Le public déambule le long d’un parcours allant de maison en maison ponctué de propositions de spectacle vivant. Dans une volonté de soutien à la création, toutes les expositions sont accompagnées d’un catalogue ainsi que de la réalisation d’une vidéo-entretien avec les artistes. L’espace d’art Camille Lambert cherche à informer tout aussi bien les publics de proximité, scolaires, amateurs et spécialistes en se positionnant en tant que lieu-ressource pour la création contemporaine sur le territoire.

L’écomusée du Val de Bièvre

LA PAROLE DES HABITANTS DE BANLIEUE  À Fresnes, dans la banlieue sud de Paris, l’écomusée s’intéresse aux thèmes qui concernent les populations locales et la façon dont elles vivent sur le territoire (l’urbanisation, le travail, la télévision, le don, l’immigration, la condition féminine, les objets et leur mémoire…).

L’écomusée travaille sur le thème de la banlieue et de son « patrimoine en devenir ». Il s’intéresse particulièrement à la période de 1850 à aujourd’hui et à la mémoire des mutations ; disparition et apparition de patrimoines, de pratiques, de symboles.
Les habitants sont invités à être acteurs de leur écomusée en proposant actions culturelles, expositions, visites…

Maison de banlieue et de l'architecture

CENTRE D’INTERPRÉTATION DE L’ENVIRONNEMENT URBAIN, DU PATRIMOINE EN BANLIEUE ET DE L’ARCHITECTURE L’association Maison de Banlieue et de l’Architecture est un « centre d’interprétation de l’environnement urbain, du patrimoine en banlieue et de l’architecture». Son travail s’inscrit dans des échelles territoriales complémentaires : les villes d’Athis-Mons, Juvisy-sur-Orge et Paray-Vieille-Poste constituent son territoire de référence, élargi à l’ensemble du département de l’Essonne et au Grand-Orly Seine Bièvre au sein de la métropole du Grand Paris.

La Maison de Banlieue et de l’Architecture est née d’un triple constat : – Les villes « d’art Modeste et d’histoires Simples » de banlieue ont une histoire et des patrimoines peu étudiés, connus et reconnus. – Les habitants d’un territoire (enfants comme adultes),connaissent peu l’endroit où ils vivent. Ce constat est d’autant plus vrai en banlieue, où les habitants sont venus de partout, de France, comme d’ailleurs. Or peu de structures aident à faire la lecture du territoire. – Enfin, la banlieue, comme ses habitants, est souvent associée à des clichés négatifs.

Notre démarche consiste à connaître et faire connaître la banlieue essonnienne, en croisant les approches et les regards et en associant mémoire et projet. Il s’agit à la fois d’enrichir et de capitaliser les connaissances sur la banlieue et de fournir au jeune comme au tout public, aux habitants, des outils de lecture et d’analyse de leur environnement humain, urbain et architectural … en banlieue.

Connaître et donner un sens au territoire permet de : – Agir en citadin-citoyen. Sensibilisés à l’histoire et aux mutations actuelles du territoire, les habitants peuvent davantage s’impliquer sur les questions touchant à l’évolution urbaine (projets d’aménagement, organisation et gestion du cadre de vie). Mieux connaître, c’est mieux aimer et respecter son cadre de vie. – Favoriser le développement des liens, des échanges entre les différents quartiers des communes (centres historiques, quartiers pavillonnaires et des grands ensembles, des bords de Seine au plateau…) et les générations, pour un mieux vivre ensemble. – Changer les clichés négatifs sur la banlieue, revaloriser un « environnement d’art Modeste et d’histoires Simples » et redonner une conscience fière de l’endroit où l’on habite et où l’on travaille.