« L’arbf ? Un orchestre ? Une vaste fumisterie ! De l’art dégénéré oui ! » (Michel Sardout – 2008)
Et oui ! L’arbf n’a pas que des amis, mais il a 10ans cette année ! Et ça, ça se traduit par 7 disques, une quarantaine de concerts et une collaboration solide et chaleureuse avec Anis Gras – Le Lieu de l’Autre. Arbf c’est une soif de concilier toutes les expressions sonores libératrices et de balancer furieusement et joyeusement une musique à la fois animale, végétale, gastronomique, gallinacée, ataraxique, flavescente, nitescente, caligineuse, immarcescible, volubile, smaragdine, et parfois encore d’autres choses… Idéal pour les fans de scrabble, de Free Music et d’anniversaires en nombres décimaux ! Grosse teuf !!!
Au commencement, il n’y avait rien… Puis une énergie créée à partir du vide sidéral donna naissance à la matière qui, dans un premier temps, et via la création d’un phénomène sonore primordial, s’est constituée en quark, protons, neutrons, atomes, molécules, cellules, poils, museau, oreilles, sabots et jambes d’âne. Le premier « âne » ainsi constitué et assemblé flottait dans l’espace sans but ni direction… Le Dieu du Son, Marokaït, vit cet âne errant seul et malheureux… Aussi, décidât-il de lui offrir un corps de cuivre fait de tuyaux et de trous… L’âne se sentit alors moins seul car, grâce à ce corps métallique, il pouvait créer des mondes qui s’entrechoquaient, des planètes et des galaxies. Lorsqu’il eut créé le Soleil, la Lune et tous les astres , l’âne spatial décida de s’établir sur une planète nommée « Terre » et de nommer son territoire Maroc, en hommage au Dieu du Son, Marokaït. Il donna alors naissance à de nombreuses bêtes et plantes, bactéries, eucaryotes unicellulaires, pluricellulaires, etc… qui se rependirent sur terre, dans les airs et dans les eaux…Il érigea également des pyramides et des monuments de pierre. Lorsqu’il fut satisfait de ces créations, il se reposa… Alors son corps se scinda en deux et le cuivre retourna à la terre sous forme de poussières… Bien plus tard, l’Homme et la Femme naquirent d’un agglomérat de terre et de bouse. Ils creusèrent, refaçonnèrent la poussière de cuivre et en firent un instrument de son dans lequel ils soufflaient bruyamment et joyeusement pour se remémorer et honorer cette histoire éternelle et magique des origines du Monde.
« … Identité désarmante d’originalité… » – Pierre Tenne – Djam la Revue
« … dans la lignée de bien des formations des années 70 et 80, de Randy Weston, à Abdullah Ibrahim en passant par le nordique « New Jungle Orchestra »… » – Thierry Giard – Culture Jazz
« … » Le Free Jazz révèle ici l’une de ses influences profondes. Il n’est d’autre choix que laisser cette pièce nous déconcerter, nous envahir, nous mettre sous désinhibiteur, voire sous narcotique. On en sort complètement « sonné ». – Guy Sitruk – Jazz à Paris
« (…) il propose une musique libérée de toutes les étiquettes, signée tel un manifeste par les vingt-deux musiciens qui participent à cet ensemble sans nombre ni forme ni direction définie. Libertaire jusque dans sa structure, internationaliste dans sa composition (…)» – Franpi Barriaux – Citizen Jazz
« (…) un fervent plaidoyer pour l’éveil des tympans et des consciences : faites le test ! (…)» – Patrick Dallongeville – Paris-Move
(…)très enrichissant pour l’amoureux du freejazz qui a besoin de voyager. (…)- Niels Overgård – JazzNyt (Danemark)
(…)Une formation passionnante […] rarement polyphonie / polyrythmie auront pu s’unir si charnellement » (…) Bruno Guermonprez – Jazz News
« (…)A un moment on entend l’orchestre de Bourbon Street à la Nouvelle-Orléans, puis celui de la place du marché à Marrakech. Plus tard, on entend du freejazz parisien, de la musique juive traditionnelle, ou encore du Gnawa, du blues, des danses tribales afro-arabes. Et c’est constant – dans et hors des genres établis, qui sont ici mélangés sans effort(…) » – Ivan Rod – Cultures (Danemark)
« (…)Et ça balance bien ! Tout du long! Nous avons des trompettes qui montent en flèche, et l’une des choses les plus drôles que vous pouvez entendre de la musique live de nos jours(…) » Jan Granlie – Salt Peanuts (Norvége)