l y a au départ, puis à l’arrivée, ce dîner de famille. Chaque situation y entraîne un dérapage de la parole, mais la parole y est immédiatement rappelée à l’ordre, tout dérapage est en réalité contrôlé, maîtrisé ; comme s’il fallait ces petits déraillements pour que la famille continue à dîner, parler, exister, normale en apparence. Cachée derrière les masques sociaux qui s’effritent avec le temps. Et les lions gueulent la mort ouverte est un espace pluridisciplinaire politique naissant d’une nécessité furieuse de dire que l’on sait, peut-être, que l’on comprend, peut-être, que nous ne sommes pas seulement des bêtes en cage, mais des êtres constitués de bonté et d’intelligence. Il n’y a pas de place pour le cynisme. Il est trop tard pour le cynisme. Nous avons besoin d’espoir. Nous devons retrouver de l’espoir. Et ici, malgré toute l’horreur, il y a la lutte acharnée pour retrouver l’espoir, pardonner, avancer, reconstruire ensemble.

Avec Claire Besuelle, Mélanie Charvy, Émilie Crubezy, Marina Monmirel, Loris Reynaert, Philippe Risler
Son : Thimothée Langlois, Luc Monntaudon
Lumières : Orazio Trotta, Gaëtan Lajoye
Vidéo : Ozal Emier
Costumes : Irène Rebeté
Assistante mise en scène : Mélody Jouan
Regard extérieur : Antoine Michaëlis