Sur une terre aride, rendue déserte par la présence nouvelle de cubes d’acier, les géants en dur moulinent, les câbles vrombissent, l’acier frémit. La machine accouche. Le cloud prend vie. La compagnie s’empare de la question de la mémoire humaine à l’ère du tout numérique et s’autorise des digressions dans l’espace de stockage vif et animé du cloud. Cet espace, imaginaire, est-il sur le point de coloniser la mémoire humaine ? Cet espace, physique, est-il en train de coloniser la Terre ? Avec ses processeurs monumentaux et ses câblages infinis, si tant est qu’il reste de la place, le vivant devra-t-il cohabiter avec les machines ? Sommes-nous aussi éphémères que nos story Instagram ? Devrons-nous interagir avec nos avatars, pour mieux nous (re)connaître ? Nos souvenirs périmeront-ils passé les vingt-quatre heures de mise en ligne ? La mémoire virtuelle nous invite à nous questionner sur la signification de la vie, de l’existence en tant qu’être vivant sur une planète elle-même limitée par ses contours et ses ressources.
Écriture, mise en scène, interprétation : Sarah Labhar, Iuliana Neagu
Création sonore, création lumière, régie : Maxime Denis
Scénographie : Caroline Frachet
Écriture, mise en scène, interprétation : Sarah Labhar, Iuliana Neagu
Création sonore, création lumière, régie : Maxime Denis
Scénographie : Caroline Frachet
Soutiens : Anis Gras – le lieu de l’Autre, Mains d’Œuvre, le Théâtre Paris Villette, Théâtre du Rond-Point de Valréas, Maison de la Musique et de la Danse, Maison des ensembles, La Boîte à Rochefort / Communauté d’Agglomération Rochefort Océan. Projet lauréat de l’AAP Fait maison.