Cie Le dithyrambe – Catherine Vallon

Catherine Vallon, auteure–conceptrice de Makina (projet de la compagnie Le dithyrambe), n’a jamais cessé d’explorer les forces de l’inconscient. Les créations de la compagnie sont issues d’une recherche sur l’écriture des corps se produisant comme machine du désir, machine d’acteurs et d’actrices qui active et libère les forces virtuelles de la matière inerte, de ce qui coupe, pulse et danse. Machine d’inversion, tribu de gens en blouses, à la conquête de l’ordinaire, ses péripéties la produisent en Don Quichotte. Makina est un art de la performance et s’affirme comme nouveau burlesque « skiza dada ». Résidente d’Anis Gras – le lieu de l’Autre depuis 2005, Catherine Vallon a un parcours empreint de son travail en psychiatrie (notamment à la clinique de La Borde), et travaille en résidence à Corpus Fabrique-Ville-Evrard où elle élabore une éco-philosophie en acte.

Créée en 2000 par Catherine Vallon, la compagnie Le dithyrambe n’a jamais cessé d’explorer et d’expérimenter un théâtre des forces élémentaires. Ses créations sont issues d’un atelier de recherche permanente qui met en jeu un corps collectif comme ensemble de singularités. Le travail de la compagnie se situe entre le théâtre et la danse et les arts de la rue comme forme transdisciplinaire. Il s’affirme aujourd’hui comme l’élaboration d’un nouveau burlesque engagé. La pratique du théâtre en psychiatrie par Catherine Vallon l’amène à penser le travail de la compagnie en lien et avec la folie comme préalables à la création d’un théâtre écosophique. Cette orientation se constitue autour de la question de la subjectivité, du singulier et du minoritaire et s’inscrit dans une démarche de poétisation des corps et des espaces.

Créations et résidences

La Compagnie a jusqu’ici mené son travail de création au cours d’une itinérance dans des lieux de fabrique et de diffusions multiples, en Île-de-France et en régions.

Le genévrier – Contes de Grimm – spectacle nomade. Le spectacle est joué au Théâtre Gérard Philipe (Saint Denis), à Sevran (Seine-Saint-Denis) et dans les villages du Beauvaisis (2001-2002).

La princesse morte, d’Alexandre Pouchkine -Théâtre Dunois (Paris), décembre 2006. Festival Cornegidouille, printemps 2008. Tournée dans les villages du 04.

Résidence à La métive (Creuse) – 2004.

Résidence à Anis Gras – le lieu de l’Autre (Arcueil) – 2005. Création de L’errant des rangs.

La Grande halle de la Villette, novembre 2006 : L’errant des rangs, éloge de notre insoumission.

Des rangées – septembre 2006 et octobre 2007 au Théâtre de l’Echangeur (Bagnolet).

Résidence au Théâtre de l’Institut psychiatrique Marcel Rivière – 2009.

Résidence au Théâtre du Hublot à Colombes – 2010. Création de : Dépassions, la course des perdus d’après Andromaque de Jean Racine.

Réalisation d’un court métrage : Des errances à Doel – 2011.

Réalisation d’un film : Un petit peuple qui va là-bas – 2015 – 2018. Film réalisé avec les patients-acteurs de la clinique de La Borde.

Actuellement et depuis 2016 la compagnie à Corpus Fabrique (collectif d’artistes) en résidence à l’hôpital de Ville-Evrard.

Création de Makina dédramakina – 2017, de Burleskas – 2018, de Makina Saccada – 2019

Performances dans les lieux publics – 2019