Française, Esmeralda Da Costa est diplômée de la Villa Arson (France, Nice) avec les félicitations
du jury en 2011, après des études de sociologie.
Sa pratique va de l’installation à la performance, en passant par la vidéo, la photographie et la
gravure.
Son travail a fait l’objet de nombreuses sélections officielles (Festival International d’Art Video de
Casablanca, Institut Français, 2017 / 2018 et 2019 – Festival Instants Vidéo Numériques et
Poétiques, Friche Belle de Mai, Marseille, 2017 et 2018 – Videoformes, Salle Gaillard, Clermont-
Ferrand, 2018 – Festival Art Vidéo, Bibliotheca Art Center d’Alexandrie, 2017 – Un festival c’est
trop court, MAMAC, Nice, 2012, etc.) et expositions personnelles ou collectives (« While I’m
Waiting », Code & Canvas, San Francisco, USA, 2019 – La Terre-Mère / A Mãe Terra, Centro
Cultural Adriano Moreiro, Bragança, Portugal, 2017 – La femme à la bûche, Under Construction
Gallery, Paris, 2017 – Match, Incognito artclub 24/24h, Paris, 2015 – Octobre Numérique, Espace
Van Gogh, Arles, 2014 – Victor Erice / Abbas Kiarostami : Correspondances, Centre Pompidou,
Paris, 2012, etc.). Elle est Lauréate du Prix Opline – OPLINEPRIZE 2018, Cité Internationale des Arts,
Paris, 2018 et du Prix Imaginex, Limoges, 2016.
D’Esmeralda Da Costa, l’on connait essentiellement ses vidéos. Nombreuses d’entre elles
articulent des images construites et/ou volées, dans lesquelles son propre corps ou ceux de
proches deviennent les protagonistes de scènes narratives qui avoisinent l’art de la performance.
En faire le récit reviendrait à écrire une phrase concise, efficace et percutante où fusionnent
réalisme et sentiment d’étrangeté.
En exploitant les possibilités du médium vidéo de transcender les capacités et dispositions du
corps physique (répétition et déploiement frénétique d’un cri, multiplication vertigineuse d’une
même image, etc.) et celles du corps social (exercer une autorité sur sa mère, explorer les
différentes formes de communication interpersonnelles, etc.), l’artiste explore les contenus
multiples de son être et de son environnement relationnel immédiat.
Dans des mises en scène où l’image et le son se soutiennent comme un couple indissociable,
l’attention des spectateurs est captée par la rigueur, l’authenticité et la sincérité des propositions
d’Esmeralda qui sait donner à une quête personnelle une portée universelle d’une grande
puissance émotionnelle.