Jean-Christophe Marti a lentement mais sûrement dérivé vers la composition et la scène après une formation classique (piano, clarinette, direction de chœur et d’orchestre, écriture, esthétique) au CNR de Boulogne et au CNSM de Paris. Il signe de nombreuses pièces, vocales pour Musicatreize et Consonance, Madrigal de Provence et Cris de Paris, instrumentales pour C Barré, scéniques pour la Revue Éclair et moult spectacles, jouant volontiers au plateau.
Rencontres avec des poètes d’aujourd’hui pour bals et chansons : Christian Prigent (Tra La La !), Céline Minard (Bastard Battle – Yeeepeee !), Alexander Dickow (Caramboles), Harry Mulisch (La Découverte du ciel), Marguerite Duras (La Valse désespérée, chansons), Tim Burton (Timsongs) ; avec des cinéastes : Michaël Dacheux (L’Amour debout), François Caillat (Bienvenue à Bataville) ; des chorégraphes : Nadine Beaulieu, Christine Corday ; des poètes d’autres temps : Yunus Emré (Trois chants soufis), Jean Follain, William Shakespeare.
Médiations et pédagogies buissonnières, publications éparses (avec Arlette Farge et Véronique Nahoum-Grappe, ou encore sur Gershwin, Bernstein), thèse en cours sur Julius Eastman.
Parmi ses outils personnels : le piano nonpareil pour explorations en dépit du bon sens instrumental (Flowers for Algernon), les chœurs d’aventure ouverts à toutes et tous (drag requiem), les singularités vocales, et des projets de web-opéra sur la comète.